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Le Syntec numérique, poumon économique de la France
Le Syntec numérique, qui regroupe 1 100 entreprises de toute taille, ne manque pas de souffle en 2012. Selon son président Guy Mamou-Mani, le potentiel de croissance de ce vivier d’entreprises du digital serait même encore sous-exploité en France. La société Scancube, à l’instar de 750 autres PME françaises et pas moins de 250 start-ups, fait elle-aussi partie depuis juin 2011 de ce syndicat professionnel aux côtés de 25 poids lourds de l’industrie numérique aux noms évocateurs tels que Pages Jaunes, Microsoft, Google ou encore Facebook pour ne citer qu’eux. Ayant pour principale mission de promouvoir les technologies numériques auprès des pouvoirs publics et des institutions européennes, les entreprises membres du Syntec numérique jouissent d’une crédibilité et d’une expertise reconnue dans leur domaine d’intervention. Mais qu’est-ce que le Syntec numérique au juste ?
Qu’est-ce que le Syntec numérique ?
Le Syntec, qui vient de la contraction des mots « syndicat » et « technologique », est une fédération regroupant 4 syndicats professionnels :
- le Syntec numérique
- le Syntec ingénierie
- le Syntec Etudes et conseil
- le Syntec Formation professionnelle
Le Syntec numérique, autrefois appelé Syntec informatique, est un syndicat professionnel regroupant les différents acteurs de l’industrie du numérique français que sont :
- les éditeurs de logiciels
- les sociétés de conseil en technologie
- les sociétés de conseils et services
Le rôle du Syntec numérique
Le Syntec numérique a pour objectif de donner des perspectives à l’industrie numérique française en sensibilisant les pouvoirs publics à l’importance stratégique de ce secteur d’activité. Son but est donc d’encourager la révolution numérique et de dynamiser le secteur, qui fournit chaque année pas moins de 70 000 nouveaux emplois en France.
De plus, le Syntec numérique a pour mission de promouvoir les métiers du numérique auprès des jeunes, en particulier auprès des jeunes filles puisque les femmes sont encore sous-représentées dans la profession. Il administre ainsi le site Femmesdunumérique.com visant à encourager les bachelières ayant obtenu un bac scientifique à poursuivre leurs études en école d’ingénieur (2 bachelières scientifiques sur 10 seulement font ce choix).
La révolution numérique
Dans son interview au journal lenouveleconomiste.fr, Guy Mamou-Mani, président de la chambre professionnelle des sociétés de service en ingénierie informatique, insiste sur l’importance pour un pays en difficulté économique tel que la France de réussir le virage du numérique. Force est de constater que les industries du XIXe siècle comme l’automobile ou le textile sont en péril et les emplois dans ces deux secteurs se raréfient. La seule manière pour les entreprises de ces secteurs de se sortir la tête de l’eau est de réussir à moderniser leur production et leur communication grâce au multimédia. Selon Guy Mamou-Mani, le numérique dans son ensemble participerait ainsi de 25% de la croissance annuelle du pays, il s’agit donc bien d’un domaine d’avenir où la France pourrait trouver son second souffle industriel si elle s’en donne les moyens.
Lire l’interview complète de Guy Mamou-Mani sur le site lenouveleconomiste.fr.
